MUSEE LOUIS XVII

Spécial ADN

L'enterrement de 1ère classe

La soirée du 3 Juillet 1793

SUR LES DERNIERS TEMPS DE LA MONARCHIE FRANCAISE

BASE DE DONNEES

ICONOGRAPHIQUE

 Choisissez la galerie que vous souhaitez visiter en cliquant sur l'un des tableaux ci-dessous :

LE PEINTRE KUCHARSKY
LES SCULPTEURS
LE PEINTRE DAVID
A PROPOS DE DAVID
LE PEINTRE CALLET
LE PEINTRE GREUZE
LE DESSINATEUR LAVIT
RESERVES

Bienvenue dans le Musée Louis XVII

Cette page est dédiée à tous les passionnés d'histoire qui, à un moment ou à un autre de leur existence, se sont intéressés à la tragique aventure du dauphin de France dans la tourmente révolutionnaire. Tous ont ressenti l'importance de cet événement, source de la dissolution de notre pays comme le baptême de Clovis en fut l'acte fondateur. Certes, beaucoup opineront que ce dissolvant universel de la conscience nationale fut bien plutôt la mort sur l'échafaud du "père de la nation" le roi Louis XVI le 21 janvier 1793. Mais, en France, le roi ne meurt pas, en ce sens que la loi salique pourvoit aussitôt à sa succession. C'est donc bien la disparition de Louis-Charles de la scène politique -et le statut ambigu de mort-vivant que lui a conféré l'Histoire officielle- qui marque la rupture avec les lois fondamentales du royaume, désormais comme suspendues.

On peut donc affirmer que, loin de constituer un exercice passéiste ou nostalgique, le présent site vise à préparer l'avenir en renouant le fil rompu par la perversité d'une époque.

Nous espérons que les historiens et les artistes, amateurs ou chevronnés, y trouveront matière à réflexion et peut-être réponse notamment à la question de savoir pourquoi l'enfant royal bénéficie d'une iconographie aussi somptueuse bien que n'ayant jamais régné. Leur intervention dans le futur développement du site est plus que souhaitable, indispensable, afin de lui conserver ce caractère vivant que n'appelle pas a priori un tel sujet. En toute liberté d'expression et en toute absence de censure, exceptées les restrictions légales affectant la recherche historique contemporaine.

Les salles d'exposition traiteront progressivement des rapports d'un artiste, d'un peintre, de graveurs et de sculpteurs avec Louis-Charles. Huit galeries sont d'ores et déjà ouvertes : celle des peintres Kucharsky, David - et la critique correspondante dans " A propos de David "-, Callet et Greuze, celle du dessinateur Lavit, celle des Sculpteurs, ainsi que les cinq salles de la Réserve du musée et celle de l'étrange double mort officielle de Louis XVII.

La Réserve du musée est actuellement répartie dans cinq salles qui contiennent donc le stock de reproductions en attente d'identification et de commentaires adéquats sur l'origine, l'auteur et l'histoire de l'œuvre. Un lien sera progressivement établi entre chaque tableau et sa propre légende.

C'est surtout dans cette collection d'effigies du petit roi, déjà substantielle (environ 300 sujets) bien que lacunaire que nous escomptons votre collaboration active par la communication de toute information ou copie des miniatures, gravures, tableaux... qui seraient à votre disposition.

Lorsque les reproductions ayant reçu leur légende complète seront assez nombreuses pour illustrer un nouveau thème par exemple " le Temple "... elles seront regroupées dans une nouvelle salle d'exposition.

Merci de votre visite et, éventuellement, de votre participation.

A bientôt.

EVENEMENTS MARQUANTS DE LA VIE OFFICIELLE DE LOUIS XVII

Charles-Louis de France, duc de Normandie, naît le 27 mars 1785 de Louis Auguste, roi de France et de Navarre, et de Marie-Antoinette de Lorraine-Habsbourg, archiduchesse d'Autriche.

Un mois après la réunion des Etats Généraux du Royaume, le 4 juin 1789 , il devient dauphin de France après la mort de son frère aîné Louis-Joseph.

Le lendemain de l'invasion du château par la populace, sur le conseil de Lafayette, la famille royale quitte Versailles le 6 octobre 1789 pour les Tuileries à Paris. Elle sera dorénavant prisonnière de la révolution.

Dans la nuit du 20 au 21 juin 1791, la famille royale s'évade des Tuileries mais l'équipée s'achève à Varennes. Quatre jours après, la famille royale est ramenée à Paris La foule envahit les Tuileries le 20 juin 1792.

Le 10 août 1792, devant l'insurrection qui gronde aux grilles du château et la menace de massacre, la famille royale se réfugie à l'Assemblée législative. Elle est incarcérée d'abord dans l'ancien couvent des Feuillants puis trois jours plus tard, au Temple. La commune de Paris prend le pouvoir qu'elle gardera jusqu'à la chute des Enragés en octobre 1793.

D'abord logé au 2ème étage de la tour avec son père qui s'occupe de son éducation, Louis-Charles est remis à sa mère au 3ème étage le 11 décembre 1792, par suite d'une décision de la Convention. Il ne reverra son père qu'une seule fois, la veille de sa mort.

Louis XVI est informé le 7 décembre qu'il va être jugé. L'exécution a lieu le 21 janvier 1793. Le dauphin Louis-Charles n'a pas huit ans : il est désormais roi de France sous le nom de Louis XVII et devient aussitôt l'enjeu des intrigues des factions et des officines trans-nationales.

A 10 heures du soir le 3 juillet 1793 le jeune roi relevant à peine de maladie est enlevé à sa mère par les commissaires de la Commune. L'Histoire officielle raconte qu'on le remet tout habillé au couple Simon à l'étage en dessous. C'est le signal de la controverse : en fait, de ce moment plus rien n'est vraiment sûr et tout peut être discuté en application des principes de la critique historique.

Selon l'Histoire officielle que Balzac et Disraëli assimilaient à un tissu de mensonges, l'enfant reste entre les mains des Simon jusqu'à leur départ de la tour en janvier 1794 puis serait isolé, laissé sans soins pratiquement jusqu'à sa mort le 8 juin 1795 à l'âge de dix ans.

Malgré des dizaines d'années d'étude de la question, de nombreux chercheurs, historiens amateurs ou patentés, auteurs d'une bibliographie colossale n'ont pu levé totalement l'épais mystère qui plane sur cette sombre période. Là où la recherche privée n'a pu suffire, qui sait si la confrontation ou la coopération électronique sur l'Internet ne débouchera pas un jour sur la découverte de documents présumés détruits et sur la réécriture de l'Histoire de France.

L'HOMME

QUI EST MORT

DEUX FOIS

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Nous remercions les personnes suivantes qui ont participé à la constitution de cette base de données et nous présentons nos excuses à celle que nous aurions pu oublier :

Mmes de la Chapelle, Mercier, Pierrard, Védrine,

Mlle Coutin,

MM. Albert, Bancel, Desjeux, Hamann, Jaboulay, Loison, Mac'Rel, Mésognon, Parois.

NDLR : Le Musée Louis XVII se trouve aussi à l'adresse http://musee.louis.xvii.free.fr qui sera dorénavant le seul tenu à jour.